Le Chateau Des Nobles
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 ~†~ Mélodie Fantomatique ~†~

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Lady Dorothy Krory
La malicieuse et fourbe Dorothy
Lady Dorothy Krory



Pièce d'identité
Âge de jeu: 1298
Orientation sexuelle + Uke ou Seme: Bisexuelle + Seme
Situation sentimentale: Chaotique ... Elle n'aime qu'elle.

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MessageSujet: ~†~ Mélodie Fantomatique ~†~   ~†~ Mélodie Fantomatique ~†~ Icon_minitimeLun 31 Aoû - 18:57

Une magnifique nuit de pleine lune semblait naître au dessus du manoir Krory. A travers d’une des fenêtres des appartements de la famille, on pouvait voir une bougie qui donner son dernier bout de mèche au temps. Une femme, assise à sa coiffeuse trempa son doigt dans la cire encore chaude et posa son index cireux sur la page d’un ouvrage bien ancien. Cette Lady se servait apparemment de la cire comme marque page et une fois cela fait elle glissa soigneusement le journal sous une pile de draps dans son armoire. Elle referma la porte de celle-ci à clé et glissa cette même clé dans une fine poche que pouvait avoir sa robe. Rare était les robes possédant des poches en ce temps là, mais la demoiselle avait spécialement demandé à ce qu’on lui coude sur chacune de ses robes une poche et de préférence que celle-ci soit le moins visible possible. A croire que cette milady ait bien bon nombre de chose à cacher dans sa poche. Alors qu’elle se dirigeait vers la porte de sa chambre, la bougie rendit l’âme et la Lady, ne se rendant compte de rien quitta ses appartements pour vaquer à ses occupations habituelles.

A cette époque les occupations était généralement des bavardages semblables à ceux des femmes de chambre. Bien qu’on puisse croire que les femmes furent de véritables pipelettes, les hommes les rattrapèrent bien vite quand le sujet de conversation se portait entre eux. Comme chaque nuit le manoir s’animait Ladies et Lords se rallièrent comme chaque soir ou tout du moins une grande majorité. Les plus discrets eux préféraient rester dans leur appartement, être avec leur esclave, compter fleurette à une personne loin des regards des autres ou bien encore trainaient comme des loups à travers le manoir en quête de quelques choses à se mettre sous les crocs. Mademoiselle Dorothy, quant-à-elle était sagement en train de faire causette avec un attroupement de personnes de la noblesse. Attirant l’attention de certain, le regret d’autres qui auraient bien aimé, qu’elle les oublis un peu. Cette femme avait pour réputation d’être en premier lieu une belle langue de vipère cachée sous une jolie silhouette de Lady sage qui ne demande rien à personne. Elle était aussi une talentueuse musicienne ainsi qu’une source d’information sans fin. Elle était au courant de tout se qui pouvait se dire au manoir. Par quel moyen ? Nul ne le sait, la seule chose qu’on pouvait retenir d’elle c’est qu’une fois qu’elle vous avait dans ses filets il était presque impossible de s’échapper de ses griffes tranchantes.

Après avoir bien taquiné les Lords et Ladies qui l’avaient entouré, après avoir déversé son taux de mensonge et d’histoire, la donzelle ne trouva rien de mieux à faire que de taquiner un peu les domestiques du manoir. L’ennui rendait la Lady dès plus désagréable avec les domestiques, elle s’amusait à salir le linge fraichement lavé, à laisser tomber par la fenêtre des pots de fleurs, gouter les différents plats tout en critiquant. Elle ne leur laissait aucun repos. Par la suite, elle partait en chasse des esclaves de Lord et de Lady. A leurs moindre bêtises provoqué ou non par la vipère, La Lady rapportait avec subtilité les faits et demandait compensation pour garder sa bouche fermée sur ce sujet. Ce soir là, sa chasse fut déviée par un grincement au troisième étage. Curieuse, elle préféra laisser l’esclave et monter jusqu’au troisième étage pour voir ce qui s’y tramait. Alors qu’elle déambulait dans le couloir de cet étage, elle reconnu sans trop de mal la porte du grenier. Ayant perdu la piste de sa curiosité et de l’esclave elle préféra passer un petit moment au grenier avant de redescendre pour faire la discussion avec ces semblables. Doucement elle tourna la poigné de la porte et se glissa à l’intérieur de la pièce.

La pièce était comme toutes les autres du manoir bien qu’elle soit nommée comme étant un grenier. La particularité qu’elle avait cependant c’est qu’on y rangeait tout un tas d’objet, certes en bonne état, mais dont on ne se servait plus depuis des années. Dorothy prit d’une envie de visiter ce lieu déjà bien connu slaloma entre divers objets et cartons. Ses yeux se posèrent sur pas mal de chose, de temps en temps elle pouvait apercevoir un squelette dans l’ombre d’un coin de la pièce. Un long soupir la prit, décidément elle ne savait vraiment pas pourquoi elle était venue ici. Il n’y avait rien à faire, rien à découvrir, rien à mordre, rien à martyriser… Alors qu’elle s’apprêtait à partir un vent frai vient faire voleter ses cheveux de jais. Elle n’y fit tout d’abord pas attention puis un bruit sourd vient à la faire se retourner et à finalement lui faire refermer la porte qu’elle venait d’ouvrir pour sortir. Une boîte en bois venait de tomber au sol sur un immense tapis d’or et de rouge. Plissant ses yeux jaunes, elle fixa cette petite boite de bois joliment décoré avec des petits anges. La Lady lâcha la poigné de la porte et s’avança de toute sa lenteur vers la boîte. Elle mit un certain temps avant de la ramasser. Comment cette boîte avait elle fait pour tomber ainsi sur le sol ? Une fois après avoir regardé à droite, puis à gauche la demoiselle finit par ramasser la boîte qui s’était écrasée au sol et l’examina de plus près.

Avec délicatesse elle ouvrir la boîte, un son s’en émana aussitôt et fut aussitôt coupé par la Lady qui ne s’attendait pas à ce que cette boîte fasse de la musique. Puis Dorothy l’ouvrir de nouveau et cette fois ci en grand pour entendre la mélodie qu’elle jouait. C’était étrange, la jeune femme avait l’impression de connaitre cette mélodie. Plongeant dans ses anciennes années, elle essaya de retrouver où elle avait déjà pu l’entendre. Penseuse et boîte à musique en main elle se dirigea vers un vieux canapé, si assit et continua à chercher. La mélodie quand à elle tournait en boucle aidant la jeune femme à se rappeler de l’instant où elle l’avait entendu, mais en vint. Dorothy n’avait aucune mémoire, aucun souvenir en se qui concerne cette foutu boîte musical. Elle chercha à l’intérieur quelques objets qui pourraient lui rappeler l’existence de cette boîte. A l’intérieur elle trouva une ravissante bague à l’anneau d’argent et la pierre bleue. Elle y trouva aussi des boucles d’oreilles qui étaient assorties à la bague ainsi qu’un collier et un bracelet. Plusieurs bijoux anciens avaient étés laissés à l’intérieur apparemment et par chance il était du goût de la Lady. Elle n’hésita donc pas une seconde à prendre ce qui lui plaisait à l’intérieur, après tout leur propriétaire n’avait qu’à ne pas les laisser sans surveillance. Elle rangea les bijoux sans sa poche et continua à inspecter la boîte. Ni les bijoux, ni la musique, ni la boîte ne lui inspirait quelques choses et pourtant elle connaissait cette mélodie par cœur maintenant.

Alors qu’elle allait écouter la mélodie pour une centième fois, elle arrêta subitement la chansonnette en fermant la boîte. Quelqu’un approchait. Par reflexe, Dorothy se leva du canapé et alla discrètement se cacher derrière un des lourds rideaux pourpres qui cachaient les fenêtres de la pièce. Ainsi cachée derrière un rideau, elle avait l’impression de retourner au temps où elle n’était encore qu’une enfant qui refusait d’écouter à sa mère et qui se cacher rien que pour embêter et fuir celle ci. La boîte à musique sous son bras, elle décida de la poser doucement sur le rebord de la fenêtre pour ne pas avoir les mains encombré au cas où elle devrait bondir de derrière sa planque. Elle avait dans sa ligne de mire la porte du grenier par là où elle était entrée, elle comptait le nombre de pas qui s’avançait de la pièce où elle était, essayant de savoir si la personne qui était derrière la porte était un homme ou une femme. Attentive et les yeux rivés sur la porte, elle n’attendait qu’une chose, que celle-ci s’ouvre pour enfin dévoiler le personnage qu’elle cache.
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Lord Izaiah Krory
~♥~ Casse-croûte de Shiki! ~♥~
Lord Izaiah Krory



Pièce d'identité
Âge de jeu: 998 ans.
Orientation sexuelle + Uke ou Seme: Homosexuel - Uke
Situation sentimentale: N'assume pas.

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MessageSujet: Re: ~†~ Mélodie Fantomatique ~†~   ~†~ Mélodie Fantomatique ~†~ Icon_minitimeDim 20 Sep - 20:47

« King of Kings am I, Ozymandias.
If anyone would know how great I am and where I lie, let him surpass one of my works.
»



- Lutte. Lutte encore un peu. Ne te laisse pas abattre par un sentiment aussi simple, par un besoin aussi grotesque. Bats toi. Tu ne peux pas te laisser ainsi emporter, c’est au-dessus de tes forces. De tes principes. Tu n’es pas aussi faible que ce que te hurle ton corps. Et pourtant…

- Quelle lutte agréable. Se laisser aller semble beaucoup plus doux qu’il n’y paraît, que tu ne me le cries… Regarde moi donc. Regarde comme mon regard s’éteint et mes lèvres tremblent. Mais regarde donc ! Me voilà vidé de mes forces. Ma respiration même se fait difficile. Silencieuse. Mon corps étendu ne me répond plus. Je suis si bien, là. Je suis si bien… Pourquoi hurles-tu ? Pourquoi n’ai-je pas le droit ? Il me suffirait de si peu… Ce serait si facile… Dis-tu ?

- La tentation est grande et l’adoration de ta force n’est plus aussi acérée qu’elle ne le fut par le passé. Ton corps sans âge se sent âgé et démuni alors que même il ne semble avoir fini de grandir. J’ai cru voir un frisson frôler ton échine. Est-ce vrai ? Pourquoi l’as-tu laissé courir ? Est-ce aussi agréable que ton sourire rêveur le prétend ? La tentation est grande, ai-je dit. M’écoutes-tu ? J’ai cru t’avoir demandé de lutter. Et plus le temps passe, moins tu te raccroches. Je t’ai demandé de lutter ! Ne laisse pas ton œil se fermer, ne laisse pas ton esprit s’éteindre maintenant ! Lève toi ! Un effort ! Un si infime effort pourrait tant changer ! Tes forces sont là, ne les sens-tu pas ? Tu n’es pas encore vide ! Ouvre l’œil et regarde, vois donc ! Regarde toi ! Qu’es-tu devenu ? Si fragile, si frêle, si frissonnant ! Je t’ai vu des jours entiers ne cligner de l’œil, n’oser baisser le regard, harceler de froideur, tromper par ta ‘candeur’, arracher de tes instincts un sang moins pur et moins goûteux que le tien. Je t’ai vu des jours entiers auprès d’une mélancolie à la lueur d’une lumière blanchie de pluie et d’hiver. Tu ne murmurais pas. Tu te taisais. Tu étais aussi silencieux que tu ne l’es maintenant, toi qui me pries de te laisser t’abandonner. Tu vivais de silence. Où est-il donc passé, demandes-tu ? Il est là. Ouvre l’œil et regarde donc…

- Est-ce donc ça de mourir ? Est-ce aussi agréable que cette décadence-ci ? Mes forces déclinent et tu le vois très bien, cesse tes jérémiades et laisse mon œil en toute quiétude. Ca doit être si bon, la mort. Mourir dans ces draps de soie. La lumière est délicate. Une bougie, si je me souviens bien. Autour de moi pleut du velours… La chambre est silencieuse. Vide même. Chaude. Je ne vois plus les couleurs, mais je les sens me caresser dans un souffle discret. J’ai vu le soleil se coucher. Du coin d’un œil trop occupé pour y porter grande attention. Les lourds rideaux que je sais à demi fermés ne laissent qu’à peine s’infiltrer les vicieux rayons de la Lune. Dommage. Ils sont si bons. Acerbes de leur argent. Violents dans leur lumière. Froids. Contrairement à ceux d’un Astre de Feu, impétueux, arrachant la vue à celui qui s’y attarde trop. Alors que ceux de l’Astre Blanc… Si beaux. Si fins. Gracieux. Le seul regret d’un aveugle. Un œil n’est pas assez pour apprendre à les voir… Cet œil que je tiens fermé, blotti dans les tissus de velours. Laisse moi savourer leur douceur. Laisse moi pousser un dernier soupir tandis que contre ma joue glissera ces draps rougis d’un sang qui ne m’appartient pas, d’une sueur qui n’est pas mienne. Laisse moi profiter de ce lit défait par mes ébats. Laisse moi encore. J’ai son odeur dans ma narine, sa douceur au creux de mes reins. Le goût encore métallique qui accroche mes lèvres à l’oreiller si noblement sali. Oh, s’il te plait… Laisse moi un peu de répit, un peu de repos. Laisse mon œil clos et ma respiration s’achever. Je t’en demande si peu. Si peu d’indulgence, de tolérance. Aie pitié d’un pauvre enfant comme moi. Oh, je t’en supplie, je t’en conjure… Laisse moi…

- Tu es ridicule. Et tu as encore bien longtemps à vivre. Lève toi.


Les talons claquent, les tissus frottent, les plumes frémissent et l’œil suit cette symphonie silencieusement dérangeante d’une danse immobile, fixant un point invisible face à lui, à l’autre de bout du grand couloir de marbre et tapisseries. Il est seul. Seul accompagné de cette résonance des plus vicieuses, qui s’amuse à ne lui renvoyer que le doux son de sa marche isolée. Seul, comme il l’a probablement toujours été. Habité de morosité et d’ennui, la compagnie ‘humaine’ ne l’intéresse toujours pas. En rien il ne niera qu’une compagnie quelconque lui soit désagréable. Mais en rien elle ne restera longtemps dans son intérêt et ses goûts. Façonnables à ses humeurs, goûts et envies ne sont qu’une longue démonstration de son Ennui perpétuel, cette agonie de la Longévité, de l’Eternité. Qui peut jouir d’une vie exagérément longue ? L’humain était désirable… La vie humaine, était désirable… N’est-ce pas ? Qu’est-ce qu’une vie où tout nous est possible, à la vue du temps qui nous est imparti ? Qu’est-ce qu’une vie sans limites ? Envieux de l’humain et de son temps compté. Chaque minute lui compte, chaque but atteint prend des valeurs inestimables…

Imaginez… Vous ne mourrez qu’avec en tête regrets et déceptions… Il vous a manqué tant pour que votre vie fut parfaite… Mais… Qu’est-ce qu’une vie qui, lorsqu’elle touche enfin à sa fin, n’est faite que de peu de valeurs dispersée ici et là dans le temps ? Une vie faite de vide ? Plus d’espoirs. Seulement de l’ennui. Une vie vide de tout intérêt. Oh. Combien l’humain fait envie, lui et ses petites choses peu intéressantes qui lui procurent un bonheur incontestablement excessif ? Pourtant si naturel à leurs yeux…

Les talons claquent. Il est toujours seul, et le fond du couloir se rapproche. Il pense à tout ça. Il repasse en revue toute sa ‘courte’ vie jusqu’à cet instant précis où la plume qu’il porte à son chapeau vient frôler impunément sa joue. Il pense. Toujours seul. Comme d’habitude. Comme la routine. Les humains s’occupent, eux. Ils ont un but. Plusieurs. Beaucoup. Tout ça à atteindre avant leur fin. Alors ils s’agitent, se forcent, suent. Tout ça avant leur fin. Ils ne pensent pas beaucoup, il faut avouer. Parce qu’ils ne connaissent que peu l’ennui… Et qu’ils ne veulent pas s’en approcher. Alors ils s’agitent, se forcent, suent. Et existent. S’affirment. Vivent. Oh… Combien est-ce désirable…


Jusqu’où serais-tu allé pour une pareille vie, mon cher ?


L’œil, dans sa marche, croise furtivement son reflet dans un miroir sur sa gauche. Geste banal. Quotidien. Si ce n’est plus. Il ne s’arrête donc pas et continue son chemin, la cadence de ses pas continuant de battre son rythme dans le marbre. Mais il se souvint de quelque chose, dans cet imperceptible coup d’œil. Cet innocent coup d’œil. Tel Ozymandias, Roi des Rois il était. Personne n’était aussi désirable que lui. Et lui ne devait envier personne. Ne pouvait envier personne. Tous étaient à ses pieds, les yeux injectés, les joues baignées de larmes, l’esprit noyé de la honte d’eux-mêmes et du ridicule de leur situation. Qui envier, dans cet amas indissociable de rudes hommes, humains ou vampires ? Ah… Il y avait ça, aussi. Ces canines qui, machinalement, lui ruinait l’intérieur de sa lèvres inférieure. Ce petit pouvoir qui fait de lui un être d’autant plus exceptionnel… Sans compter son nom…


… Que t’est-il arrivé pour envier l’humain ?


Il n’était plus seul. Quelque chose s’était incrusté dans son silence. Quelque chose était venu troubler ses pensées, quelque chose telle que sa marche se vit progressivement stoppée. Son regard, habité toujours de la même sérénité apparemment impossible à perturber, eût alors le loisir de chercher la source de ce quelque chose. Vaguant quelque peu, bientôt il trouva ce qui l’attirait tant. Ce qui, avec une provocation barbare était venu arrêter sa marche. Ce quelque chose l’attirait. Inexorablement. Ce quelque chose l’obligeait à s’approcher. Imperceptiblement. Ses talons claquèrent de nouveau alors qu’ils suivaient son regard, rivé sur une porte. Le grenier ? Ca devait être ça. Pièce où il n’avait jamais vraiment mis les pieds, faute d’envie et d’intérêt. De curiosité, aussi. Mais cette fois ci, la fatalité était contre lui et sa curiosité, piquée à vif. Ce quelque chose le gênait, le perturbait. Parce qu’il savait ce que c’était ? Parce que ça lui évoquait un souvenir quelconque ? Non. Rien de cela. Parce qu’il y avait quelqu’un qui était dans cette pièce.

Arrivé à hauteur de la porte, il ralentit jusqu’à s’arrêter face à elle. La mélodie, ce quelque chose, s’était brutalement arrêtée de même, plongeant le couloir et le grenier dans un silence morbide. Quelques secondes passèrent. Sa respiration se faisait discrète. Son œil immobile, planté sur la poignée à quelques centimètres à peine de sa main. Il écoutait. Qui était-ce, de l’autre côté ? Cette personne avait bougé, probablement parce que lui-même s’était approché. Ouvre la porte. Entre. Comme si de rien n’était. Non, ne te retourne pas pour fermer la porte, juste claque la derrière toi. Regarde autour de toi. Evidemment, personne n’est là. Avance de quelques pas. Non, calme ton œil, prends le temps de regarder partout, ne te précipite pas. … Ne fais pas non plus attention à l’ambiance de la pièce… S’il te plait…


- Pitoyable, comme endroit.
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MessageSujet: Re: ~†~ Mélodie Fantomatique ~†~   ~†~ Mélodie Fantomatique ~†~ Icon_minitimeMer 23 Déc - 1:12

Sa respiration se ralentissait, comme ci celle si pouvait se suspendre en même temps que le temps lui-même. La pièce semblait plongée dans l’absence, le rêve, plus rien ne bougeait, plus aucun bruit ne se faisait entendre sauf le bruit de bat qui s’avançait lentement vers la vieille porte. La tête collée contre le coin de mur, caché par l’épais rideau, l’œil vil et mesquin de l’espionne scrutait la pièce et en particulier le dessous de la porte. D’après son flaire, un homme familier se trouvé derrière, Dorothy croisa les doigts pour que cela soit Warren, son ainé, histoire de lui jouer encore un sale coup. Mais en même temps, elle n’avait pas envie de le voir, sa dernière rencontre avec lui, lui avait suffit pour le moment. Le souvenir de ce baiser fraternel lui revenant en tête la fit soudainement frémir de dégout. Le seul fait de le voir devant elle lui provoqué des haut-de-cœurs et en même temps une certaine admiration. Sentiment qu’elle ne comprenait pas et qui la rendait complètement folle ! Comment pouvait-on aimer et en même temps haïr quelqu’un de la sorte ? Peut être que finalement le fait d’haïr et de jalouser quelqu’un était d’une façon passionnément poussé d’aimer cette personne au point de vouloir sa mort si on ne pouvait l’avoir que pour sois.

Soudain ses yeux jaunes et perçants se fixèrent sur la poignée qui lentement se tournait enfin ! Fini mystère ! Adieu temps suspendu ! Cette pièce allé vivre de nous pendant un moment. Court ou long ? Qui pouvait alors savoir ? L’importance était que maintenant que se visiteur aller bouger et entrer dans la pièce, il provoquerait peut être sans le savoir vraiment la splendide danse de ces minuscules petits grains de poussière. Cela ne loupa pas ! Un claquement de porte vint faire voleter dans cet air mort les millions de danseurs et danseuses poussiéreux qui depuis un bon moment n’avait pas encore dansaient. Ils provoquèrent à eux seuls un nuage lourd par leur couleur grisâtre mais en même temps si légère. Tel un ballet joué par des animaux lourds et disgracieux qui pourtant ici pouvaient avoir la même beauté que celle des cygnes. Dorothy reconnu alors dans se décor de bal son petit frère, véritable petit prince à ses yeux d’or. Ainsi, même couvert de poussière, il dégageait une prestance et une tenue royale. Mais que venait faire sa majesté dans un lieu tel que celui-ci où seuls les fantômes de passé venaient abandonner leur souvenir en dansant parmi ce décor de poussière ? A en jugeait par son visage, Sa Seigneurie n’avait pas l’air d’être au meilleur de sa forme.

Dorothy l’avait vu sous de bien meilleures nuits, ce soir il paraissait las et absent, aussi mort que la pièce elle-même qui pourtant vivait de temps à autre. Au moins les craintes de voir son ainé s’apaisèrent et elle pu se détendre plus facilement. Doucement de ses doigts crochus elle poussa le rideau et observa de dos son petit ange déchu. Le voir si triste la faisait bouillir au plus profond d’elle-même. Par tous les Dieux ! Qui avait osé faire souffrir son tendre petit ange ?! Mais à la surface, la jeune femme était aussi froide et inexpressive qu’on aurait pu la confondre avec une statue de pierre. Une main sur la hanche elle s’avança sans un bruit derrière lui jusqu’à être à quelques centimètres de ses cheveux doux et soyeux. Elle glissa alors avec tendresse ses doigts dans sa chevelure et posa les yeux sur lui. Son regard était dur et glaciale et pourtant au fin-fond de ses pupilles de diablesse on pouvait apercevoir un soupçon de tendresse. Le nuage dansant finit par disparaitre petit à petit, retombant au sol si lentement qu’on aurait pût jurer le voir à nouveau mourir après sa folle danse. Dorothy lissa alors échapper un lourd et long soupir, avant d’enlever sa mains froide et fine des cheveux de son frère pour se racler du bout des ongles sa gorge.


- Et bien Izaiah… Quelle mouche t’as piqué pour que ton visage soit aussi sombre ?


Elle n’attendit pas la réponse du benjamin avant de lui tourner le dos. Mains sur les hanches elle était déjà concentrait sur autre chose tout en prêtant une oreille attentive à son précieux trésor. Elle se saisit alors de nouveau de la boite à musique et chercha une quelconque inscription dessus qui pourrait l’aider dans sa mémoire. Elle se posa sur le siège du vieux piano mal accordé et scruta la boite faite à la main. Pourquoi d’ailleurs ne pourrait-elle pas faire autre chose tout en écoutant son frère ? Après tout les femmes étaient connues pour savoir faire plusieurs choses à la fois de plus cette boîte la titillait. Le regard absent mais tout du moins perçant, elle secoua la boîte à musique près de son oreille, qui sait un double fond pouvait y être. Tendant alors l’oreille, elle ne tarda pas à entendre le minuscule petit bruit elle voulait entendre. C’est alors qu’un sourire vil se dessina sur son visage démoniaque. Elle ouvrit alors sur le champ la boîte à musique et avec le talon de son escarpin elle tapa doucement à l’intérieur pour entendre de nouveau le son creux. Evidement la mélodie se mit à jouer de plus belle et envahit très vite la pièce.
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