Le Chateau Des Nobles
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 Ouverture de la chasse... à qui?

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4 participants
AuteurMessage
Laureline Malatesta
Hunter Soumise
Laureline Malatesta



Pièce d'identité
Âge de jeu: 23 ans
Orientation sexuelle + Uke ou Seme: Bissexuelle Seme, forte préférence lesbienne Seme, et parfois sursauts Uke
Situation sentimentale: Hautaine pour cacher son sentiment d'aller vers l'inconnu

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MessageSujet: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeDim 11 Jan - 3:38

Citation :
Message à destination de Lord Shiki Krory

Objet: Chasse au Vampire

Mon Seigneur,

Ces derniers temps, des rumeurs faisant état de la présence d'un vampire dans votre chateau se sont répandu de façon assez répétées. Ces rumeurs, qu'elles soient fondées ou non, engendrent souvent des climats de crainte, ou de panique, généralement néfastes quant à la réputation d'une demeure... ou d'une famille.

Je viens de passer les 15 années écoulées dans un couvent, dont les 5 dernières à me spécialiser exclusivement dans la lutte contre les vampires. J'ai lu la totalité des ouvrages sur la question, et je dispose de techniques d'investigation et de défenses permettant de venir à bout de n'importe quel vampire, tout en étant soi-même immunisé contre eux.

Je souhaiterai donc solliciter une audience avec vous, afin de vous offrir mes services, si vous le désirez, bien entendu. Je l'avoue, je n'ai encore aucune expérience pratique dans la chasse au Vampires, mais mes connaissances théoriques pourront permettre une détection rapide de ceux-ci.

Enfin, si vous désirez que ma présence reste secrète, je tenais à vous préciser que je suis d'ascendance noble, étant Comtesse de Rimini. Vous pourriez ainsi simplement considérer l'objet de ma visite comme une simple visite de courtoisie...

Je reste à votre disposition pour tout autre renseignement.

Veuillez agréer, Mon Seigneur, mes plus nobles salutations,

Laureline Malatesta, Comtesse de Rimini

Laureline regarda la copie de la lettre qu'elle avait envoyé au château, suivie de son invitation. Ainsi, elle allait enfin pouvoir chasser un vampire... Cinq années de formation intensive, à lire tous les ouvrages traitant de la question. Un voyage extrèmement long, depuis son couvent jusqu'au château. Avec, à la clé, son désir le plus cher, celui de confronter enfin ses connaissances à la pratique.

Elle prit une profonde inspiration, et rouvrit ses yeux. La grande porte donnant sur le bureau de Lord Shiki Krory était devant elle. Massive, imposante. Elle semblait presque écraser le visiteur, le rendant insignifiant. Elle la poussa doucement, et entra dans la pièce, comme on l'avait invitée à le faire.

Elle toussota discrètement, afin d'indiquer sa présence. Elle ne discernait pas si le fauteuil était vide ou non, et décida donc d'attendre tout signe de vie.

"Lord Krory? Je suis la Comtesse Laureline de Rimini, venue selon vos désirs... Nous... Avions rendez-vous, il me semble..."

Elle regarda autour d'elle la pièce, visiblement impressionnée de ses dimensions. Comme la porte. Démesure, majesté, grandeur. Elle se dit que c'était l'endroit rêvé pour cacher un Vampire... Oui, elle allait bien s'amuser... à conditions que les fables qu'on lui avait enseigné soient authentiques, bien sur...
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Lord Shiki Krory
Maître du Château / Premier cadet de Ashura
Lord Shiki Krory



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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeDim 11 Jan - 14:33

Que cette lettre fut amusante. Non, le leader ne se moquait pas, il s'amusait des arguments de sa prochaine visite. Une humaine se disant noble n'a que faire dans une demeure où elle serait réduite à l'esclavage, mais cette dernière était différente. Noble de sa race, partisane de l'Église elle se faisait appeler Hunter. Ce sont des chasseurs de vampires formés par les humains pour leur sécurité, en partant des légendes et de mythes. Un vampire n'a de reflet dans un miroir par exemple, ou encore l'ail est son ennemi. Lord Shiki aurait argumenté "cela donne un goût à la viande", rien que pour s'amuser. La viande étant pour lui les créatures humaines et l'ail ce qu'ils croient être leur défense. Mais là n'était pas l'heure à l'amusement, du moins il se devait de répondre à cette Noble. Il accepta sa visite. Alors comme cela il y avait un vampire dans son château? Quelle infamie. Si cela était vrai, il pourrait raser son bâtiment. Bien heureusement il n'y avait pas un vampire, mais quelques centaines. Le lord lui envoya à son tour une missive en lui transmettant ses amitiées accompagnée de pétales de roses encore fraiche. Il aimait rendre la lettre plus attrayante, sachant que le destinataire apprécierait ses manières courtoises et bourgeoises dirais-je. Sa présence serait secrète oui, mais ce serait plus dans le sens où ce serait elle qui ne saura pas qu'elle est seule dans ce château, telle une brebis allant droit vers une meute de loups affamés. Ces loups d'ailleurs, il fallait les prévenir. Secouant une simple clochette, Shiki fit appelle à une des ses servantes, humaine évidemment. Exécutant la traditionnelle courbette, elle baissa la tête et joignit ses main devant son tablier:

"Que puis-je faire pour mon maître?"

"Dis à tes semblables de faire passer un message. Ici-même viend une humaine de rang noble. Cette dernière crois que ce château n'habite que de faibles humains et s'inquiètant pour leur sécurité en ayant entendu qu'un vampire était parmi nous, elle m'offre ses services"

"Oui monsieur. Nous devons donc dire à tout vos invités de rester calme en sa présence et de faire comme si de rien n'était en l'accueillant sans hostilité?"

"C'est cela. N'ommettez pas de dire à ces messieurs dames d'enfermer leur "propriété". Il faut que chaque prisonniers et esclaves ne sortent des appartements de leur maître....c'est bien compris?"

"Oui mon maître"

"Faites-vite, elle approche"

Oui, il sentait une nouvelle présence. Elle était faible, donc ce n'était pas un sang pur. Elle était très faible, donc ce n'était pas du tout un vampire. Connaissant chaque odeur de son château, cette odeur là, parsemée d'ail et d'eau de vie, lui était inconnue et il devait donc s'agir de sa visiteuse. Le message fut vite transmis. Une nouvelle fois son service fit des merveilles, bien qu'humains, chaque servants avaient été plus ou moins formés par différent vampire lord pour Shiki, pour cadeaux, pour l'honorer. On peut dire que tous ont été plus ou moins battus et violés. D'un côté, ce n'était pas vraiment utile de faire cela, mais Shiki s'amusait et cela faisait longtemps. Il pourrait tout aussi bien demander à quelques sang purs de l'attendre à l'entrée et lui sauter dessus, mais Shiki voulait jouer.
Cela à part, il n'y avait plus que des Lord, Lady et personnel du château qui trainaient dans les couloirs, les "objets" étant dans leur "boîte". Shiki alla donc s'installer dans son fauteuil, dos à la porte et regardant à travers la grande fenêtre la nuit qui tombait peu à peu. La porte s'ouvrit et la femme toussota. La femme lui parla et Shiki fit tourner son fauteuil pour faire face à la femme. Il lui fit signe de prendre un siège en face de son bureau. Cette pièce était vraissemblablement impressionnante pour la femme, mais Shiki trouvait cette pièce bien trop grande, belle, mais trop triste. Il y passait le plus clair de son temps.

"Comtesse de Rimini, c'est une joie de vous rencontrer enfin."

Il ferma les yeux un instant et reprit:

"Donc, venons-en à ce qui nous intéresse. C'est avec une grande surprise que j'ai apprit qu'il y avait au sein de mon château un....vampire. J'avoue être surprit. Je ne m'attendais absolument pas à une lettre de la sorte mais je suis heuerux que vous ayez pensé à notre sécurité. Madame, je vous prie de m'en dire plus"

Et c'est avec excitation, je dirais même plus, qu'il attendait la suite de ce dialogue. Bien évidemment, il avait déjà préparé ce qui allait se passer.
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Laureline Malatesta
Hunter Soumise
Laureline Malatesta



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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeLun 12 Jan - 3:06

Laureline obéit à l'injonction de s'asseoir. Mais avec une lenteur calculée, reflétant une éducation noble soigneusement respectée. Elle regarda le maître des lieux avec une expression impassible, sorte de masque de snobisme qui avait lieu dans les familles de haut rang. Mais elle eut tout de même une sorte de pincement au coeur en regardant l'homme. Il lui rappelait une sensation de... déjà vu. à peine un peu plus vieux, mais... le visage ressemblait trait pour trait à celui de l'inconnu qu'elle avait croisé dans les couloirs. L'espace d'un instant, elle avait cru voir en ces yeux une sorte de lassitude de la vie, qui l'avait presque bouleversée. Et cet homme, qui lui ressemblait étrangement, semblait au contraire bien plus autoritaire, charismatique. Elle inspira profondément, cherchant à calmer ses émotions, et commença son explication, d'un ton posé, parfaitement mesuré.

"Tout d'abord, je vous remercie de m'accueillir en ce lieu si fascinant. Les châteaux recèlent souvent mille et un secrets, des merveilles oubliées... ou des menaces surgissant des endroits les plus reculés."

Elle s'arrêta pour regarder autour d'elle, semblant scruter la pièce. Soudain, elle fit un rapide signe de croix, avant de s'immobiliser, guettant le moindre bruit. Se détendant, elle lui sourit:

"L'endroit est sûr, Le vampire n'est pas ici. Nous pouvons parler tranquillement."

Laureline sortit alors silencieusement quelques photos, montrant des humains et des animaux morts, avec à chaque fois, deux petites traces sanglantes au niveau du cou, comme des petits trous. Elle les posa sur le bureau du Lord, les disposant côte à côte afin qu'il puisse toutes les observer. Elle le regarda ensuite, tentant de déceler ses réactions, avant de commenter:

"Toutes ces photos ont été prises à proximité immédiate de ce château, dans les environs, ou dans la ville. Vous remarquerez que la taille, ou l'espacement des dents, est différent pour plusieurs d'entre ces cadavres. Tous sont morts par hémorragie, de par ces deux marques de dents... Tout porte à croire que vous avez un vampire dans vos murs."

Elle s'arrêta de parler, l'air grave. Elle semblait ne pas plaisanter avec les Vampires, et voulait absolument réussir sa première affectation. D'un regard extrèmement froid, elle lui dit:

"Par contre, sachez que les Vampires n'hésitent pas à maintenir des relations maître/esclave. Et il vaudrait mieux agir rapidement si vous ne voulez pas perdre une par une les femmes de vôtre château... Je doute fortement qu'elles sachent comment agir face à un vampire..."

Laureline rougit faiblement, et détourna le regard en souriant, avant de conclure:

"Oh, désolée, je voulais juste vérifier si vous étiez un vampire... c'est devenu un réflexe chez moi... Ils ont juste tendance à se vexer quand on parle de ceci devant eux. Soyez heureux, vous êtes bien un humain!"
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Lord Shiki Krory
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Lord Shiki Krory



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MessageSujet: ami   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeMer 21 Jan - 17:32

Cette demoiselle semblait très bien élevée, malgré sa race. Il est vrai que les vampire trouvaient que les humains étaient des brutes sans délicatesse, mais elle prouvait les quelques exceptions qui existaient. Elle prouvait également que c'était le sang de haut rang qui influait l'éducation. Elle ne l'intéressait pas, à vrai dire. Tout ce qu'il appréciait était en fait de la voir si naïve. Shiki n'est pas aussi méchant et cruel que ses autres camarades, mais il avait parfois envie de jouer et de s'amuser, il avait des envies parfois assez sadiques. Là, il voulait vraiment jouer avec sa naïveté. Pas cruel le souverain, mais sadique!

L'enfant s'installa alors et expliqua tout ce qu'il voulait savoir. Il manqua de pouffer de rire en la voyant fire le signe de croix et lui assurer avec certitude que LE vampire n'était pas là. Il sourit. La charmant volontairement et espièglement, mais sourit tout de même. Il n'était pas vraiment attiré par les femmes, pour ne pas dire pas du tout, mais c'est sûr que là, il avait envie de voir quelle était cette jeune fille. Quelle était sa nature. Elle sortit des photos et Shiki fut surpris. Elle l'aidait mine de rien. Si des animeaux étaient victime c'était qu'un vampire de bas rang trainait pas loin...un futur esclave ou prisonnier sans doute. Il ferait faire des recherches à quelques uns de ses gardes.

*Il doit s'agir d'un vagabond. Vu les victimes, leur nombres, il doit être affamé et maigre. Par contre s'il se débrouille ainsi seul, alors il doit être de bonne constitution. Zut, je n'ai pas vraiment envie d'aller le pourchasser mais si je ne le faisais pas, j'aurais la conscience en sale état, après tout c'est mon devoir en tant qu'héritier d'agrandir nos ressources économiques...*

Un humain entendant cela serait révolter, mais pour les vampires, les vampires vagabonds, les humains et tout ceux qui n'ont aucune attache à la vie sont comme du bétail et logiquement vendu en tant qu'esclave, comme si c'était leur fatalité. Shiki se fichait de leur vie, tant qu'il pouvait rester tranquille et qu'il n'avait pas de problèmes. Il était égoïste mais il assumait. La jeune femme continua et rougit en lui affirmant qu'il était humain. Il sourit. Il voulait jouer avec elle. Il continua de sourire, comme tout vampire savait le faire et usa de son regard pour la séduire. Vous savez, la seule chose de vraie qu'il y a dans les livres humains, c'est l'art, le pouvoir qu'on les vampire pour envoûter, charmer les humains (au passage seule créatures sensibles à ce genre de sort. Cela montre encore leur faiblesse). Il se leva et prit une de ses mains en restant debout, face à elle qui restait assise. Il baisa le dos de sa main et sentit son sang chaud couler calmement. Il sentait le sang tout bonnement humain. Quoi que l'on dise, un humain de haut et bas rang à le sang qui sent la même chose, bien que le goût varie. Les vampires sont les seuls à avoir du sang unique par famille, prouvant leur légitimité. Il y a tout de même des exceptions. Il fit son regard "rassuré" et "doux" et répondit:

"Ne vous inquiètez pas Comtesse, je comprends que vous soyez stressée, c'est votre première mission, il est normal de me suspecter. Je suis tellement rassuré de vous savoir à mon service. Voulez-vous à boire? Je sais que vous sortez d'un couvent mais vous êtes une adulte, mentalement et physiquement, cela ne peut vous faire de mal. Des "amis" à moi vont venir nous rejoindre, je souhaite un excellent accueil pour vous chère Laureline...."

Des amis, hein? Oui, il avait déjà prévu ce qu'il fallait. Deux ou trois lord et lady sont convié à l'accueillir comme il se doit, en lui révélant d'innombrable secrets. Elle sera certainement ravi de tomber sur...le gros lot? Je crois que le terme, bien que vulgaire, est tout à fait juste.
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Lady Diao Hildegard
~♥~ Casse-croûte de Shiki! ~♥~
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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeMer 28 Jan - 18:50

Comme tous les matins, elle se levait le visage blême, pâle. Tel un fantôme, elle se dirigeait mécaniquement vers une étroite pièce à part, en communication avec sa chambre, une pièce banale, petite sans fenêtres, à peine de quoi voir devant soi finalement. Une petit lampe éclairait à peine le coin dans lequel elle se trouvait et Diao, au milieu de tout ça, ne ressemblait qu’à une ombre, dans son miroir, sa peau déjà anormalement blanche d’habitude semblait l’être encore plus, plus vide, plus las encore et encore. Son corps, qui normalement s’averrait être doux, gracieux, et peut-être même beau, tout simplement -même si tout est relatif-, se voyait réduit à bien peu de choses, maintenant. Ses os apparaissaient lentement sous sa chaire, et elle se voyait déjà tomber en lambeaux devant son reflet, impassible… Malheureusement pour elle, si quelque chose devait se briser, si quelque chose, parmi les deux, devait tomber, ce serait son reflet, et pas elle, non, pas elle, parce qu’elle ne peut pas mourir, et parce qu’elle sait que, guidée par la faim, que ce soit consciemment ou le contraire, ses crocs iraient se planter dans un cou, mordant sèchement à la gorge et vidant la pauvre créature de son sang, sans lui demander quoique ce soit, et en oubliant ses goûts de fille trop gâtée qu’elle a d’ordinaire. Finalement, elle se voyait piégée, quoiqu’elle fasse, et surtout, quoiqu’elle veuille faire, elle revenait inexorablement au point de départ : attendant que le temps passe et cherchant une nouvelle occupation dans le but de ne pas s’ennuyer, pendant une journée au moins, une semaine au mieux, mais ne rêvons pas plus, c’était mauvais pour sa bonne santé mentale.
Rien à faire, elle pouvait tenter tout, ou rien, le résultat demeurait, elle était bel et bien coincée en ce lieu pour toujours, à enchaîner des gestes mécanique, des pensées devenues elles aussi mécaniques, un enchevêtrement de rouages qu’elle conservait jalousement –ou pas- en elle. Dommage que le retrait d’un de ces rouages ne provoque pas la perte totale de la machine, une sorte de panne générale qui lui garantirait au moins un repos mérité. Encore que… Aussi exceptionnel soit-il, si on retire son cœur à un vampire, que devient-il ? Tombe-t-il en cendres ? De même, si on l’étouffe, que se passe-t-il ? Cette jeune fille avait de drôles d’idées, ou peut-être était-elle désespérée au point de vouloir tout arrêter, s’endormir profondément et ne plus se réveiller… A moins que la mort s’avère être, en fait, un réveil, ne faisant de la vie qu’un songe, ou un cauchemar. Horreur. Si cela s’avérait être vrai, Diao devrait tout reprendre ? Tout revivre ? Une chaîne sans fin qui achèverait son esprit pour de bon, peut-être que cette seule chose marquerait sa fin, celle qu’elle veut ; mais le problème ne se présente pas pour le moment, pas encore en tout cas, elle ne peut même pas l’effleurer du doigt, tout ça parce que certaines choses la retiennent dans ce monde, des détails minimes qui, emboîtés les uns dans les autres, font la vie de Diao, des détails comme ce matin. Elle s’était levée, rien n’avait changé, elle s’était exilée dans cette petite pièce à part, pour se réveiller peut-être, elle avait alors laissé glisser le long de ses reins sa tenue, en avait enfilé une autre, sans aucun changement. Ce n’est que lorsqu’elle sortit de sa chambre que les choses changèrent : une jeune humaine, servante visiblement, vint l’interpeller, pour le moment, la vampire ne réagissait pas, non pas que des servants l’interpellaient tous les jours, mais elle leur prêtait une attention si moindre que ça ne la dérangeait pas dans son début de journée, commençant sa balade matinale dans les couloirs, comme toujours, alors que la jeune fille la suivait, tentant de lui expliquer quelque chose. Diao n’avait que faire des ordres qu’on pouvait lui donner, mais un mot la fit se stopper : chasseur. Alors comme ça, un chasseur de vampire était présent dans le château ? Intéressant. Fin de son ennui, et début de son amusement. La Lady se retourna vers la servante, stoppant sa course en l’écoutant attentivement, elle avait déjà croisé quelques chasseurs de vampires, ils étaient si… Attractifs.
C’est ainsi que Diao appris qu’une femme était au château dans le but de tuer un vampire selon des rumeurs qu’elle avait entendu, de toute façon, Diao se moquait bien des détails, ce qu’elle voulait, c’était savoir où elle se trouvait. Malheureusement, son excitation fut tout de suite mise à mal lorsque l’humaine lui annonça qu’elle était en compagnie du Maître du château… Cela voulait-il dire qu’elle ne pourrait pas jouer, et qu’elle devait reprendre sa promenade ?... Peut-être pas. L’humaine termina finalement sur une bonne chose, ce qui lui valut peut-être de repartir sans trop de problèmes : Diao pouvait se rendre au bureau du Maître vampire, et y rencontrer l’humaine, un rôle ingrat qu’on lui distribuait là, elle devait jouer la méchante. Enfin, c’est ce qui était censé se produire, elle pouvait toujours arranger quelque peu les choses, juste ce qu’il faut pour s’amuser et que les choses aillent dans son sens, mais les humains ont bien une qualité –certains en tout cas-, ils sont parfois imprévisibles, c’est ce qui est charmant. Leur idiotie, leur naïveté sans fin, c’est tellement jouissif de les voir découvrir les choses petit à petit sans s’être douté un seul instant de ce qui se passait réellement. Les livres sont là pour distraire, certains pour apprendre, mais il faut savoir différencier les deux, ce que visiblement, les humains ne savent pas faire. Dommage pour eux.
Diao descendit alors les escaliers lentement, se plaisant à imaginer le chasseur en question, enfin, la chasseresse plus exactement, comment allait-elle réagir ? Comment était-elle ? Ce n’est que dans de pareils moments que la Lady se sentait l’âme d’une enfant ayant soif de découverte, et également une curiosité sans fin, elle voulait jouer, juste jouer en permanence pour s’occuper, arrêter de songer quelque peu et se détendre. Les règles du jeu, ou plutôt, ses règles étaient pour le moins complexes, surtout pour les humains, ou pour les spectateurs mais comme toute chose, on s’y habitue. La jeune femme arriva au premier étage, juste devant la grande porte de la salle de réception, elle la poussa doucement ignorant toujours et encore ce qui l’attendait plus loin, son coeur battait, pour une fois qu’il ne paraissait pas morne, désert et desséché. A son entrée dans la salle de réception, Diao sentit une odeur loin d’être familière, une odeur qu’on ne pouvait pas réellement qualifier de désagréable, elle était juste forte alors même qu’il n’y avait pas grand-chose dans la pièce, un court passage avait déposé cette odeur, mais elle en ignorait encore la provenance. Réponse qu’elle ne tarda pas à découvrir. La vampire frappa à la porte du bureau du grand Maître, et entra la tête basse, cette odeur si faible dans la salle de réception vint alors lui arracher la gorge, une odeur trop forte, beaucoup trop forte… Malgré tout, elle n’en oublia pas son éducation, et s’inclina respectueusement devant le maître des lieux, puis devant l’humaine, avant de se redresser, remontant légèrement l’écharpe qu’elle avait au cou pour adoucir l’odeur de… L’eau bénite ? Oui, aucun doute là-dessus, elle avait certes mis du temps à retrouver cette odeur, mais c’était bien ça… Misère, les humains ne savent plus quoi inventer pour lutter contre les vampires, lutte qui est inutile, combat perdu d’avance, mais leur ouvrir les yeux serrait d’une part trop complexe, et d’autre part, une chose leur ôtant le peu de charme qu’ils ont. Mais qu’importe. En tout cas, cette chasseresse semblait différente de ceux que Diao avait déjà aperçu, peut-être un peu plus… Noble ?

"Madame, je suis véritablement honorée de faire partie de ceux qui vous accueillent en ce lieu. Je suis Lady Diao Hildegard."

Diao rabaissa lentement son écharpe laissant peu à peu voir un fin sourire à ses lèvres, le jeu avait déjà commencé, quel bonheur.
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Laureline Malatesta
Hunter Soumise
Laureline Malatesta



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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeVen 30 Jan - 1:55

Laureline sut immédiatement qu'elle avait vu juste. L'attention toute particulière avec laquelle le Lord avait examiné les photos montrait qu'elle avait réussi à capter son attention, à être crédible à ses yeux. Elle baissa cependant timidement ses yeux en voyant le sourire que le Lord lui adressa... Oui, ce Lord devait probablement être un membre de la famille du jeune homme qu'elle avait croisé dans les couloirs... Elle le vit se lever, et faire le tour du bureau. Elle le regarda avec un regard tendre lui prendre sa main, pour la baiser délicatement (la main, et rien d'autre! xD). Un vrai gentleman, se dit-elle. Son regard semblait en dire long sur ses prédisposition à l'aider: elle devina instinctivement qu'il pourrait lui fournir l'aide nécessaire à la traque du vampire: hommes, équipement, couverture diplomatique.

Elle l'écouta accepter son offre, lui proposer quelque chose à boire, et fut agréablement surprise d'apprendre qu'elle pourrait rencontrer d'autres membres du château. mais elle ne put réprimer un sourire, figé, presque agacée, lorsqu'il l'appela par son prénom... Elle rectifia alors immédiatement le tir, lui rappelant poliment sa noblesse:

"je pense que "Comtesse" devrait suffir. Je préfère réserver l'usage des prénoms au cercle étroit de mes amis intimes, ou lorsque je m'adresse à un domestique. Seul les esclaves sont appelés par leur prénom, mais je pense que nous avons bien trop de sang pur pour nous permettre de telles bassesses..."

Elle rit intérieurement, se rappelant que certaines rumeurs disaient que les personnes que les vampires épargnaient devenaient alors obligatoirement leurs esclaves... Elle se dit qu'elle allait avoir du travail pour éduquer les habitants de ce château, qui ne devaient probablement absolument rien connaître des vampires... les pauvres, ils étaient sans défenses... Il était temps qu'elle arrive pour les sauver d'une mort certaine, se dit-elle...

"Cependant, je prendrais volontier un verre. Si vous auriez un petit verre d'alcool fort, comme un Whisky, ce serait parfait. Merci beaucoup."

Elle tourna discrètement la tête, entendant la porte s'ouvrir. Une jeune femme y entra. Jeune, mais ses vêtements, ses mouvements, tous ses gestes et attitudes faisaient d'elle une noble. Elle se releva et se retourna pour la saluer, mais fut comme paralysée, incapable du moindre geste, comme si les battements de son coeur s'étaient arrêtés.

"Madame, je suis véritablement honorée de faire partie de ceux qui vous accueille en ce lieu. Je suis Lady Diao Hildegard."

La Lady était sans aucun doute la créature la plus... sublime que Laureline eut jamais rencontrée. Ses formes harmonieuses aux courbes parfaites étaient délicatement entourée d'un écrin de vêtements qui révélaient, sublimaient, criaient au monde entier sa beauté. La Lady semblait être l'incarnation même des plus sublime statues de déesses grecques, trop pures pour avoir été modelées de main d'homme. La Lady rabaissa son écharpe qu'elle portait sur le bas du visage, comme pour se protéger, et Laureline vit enfin le visage de la Lady. Aussi pur que le plus limpide des cristal, plus beau que la plus précieuse des orchidées. Laureline dût se cramponner au fauteuil pour ne pas tomber à genoux face à tant de grace et de sublime beauté. Elle qui se trouvait parmi les plus belles filles du couvent, elle se sentait totalement quelconque et inintéressante face à tant de beauté, de grâce et de charme subtilement distillé dans ce fin sourire, ces yeux en délicieuses amandes aux irisd'un bleu pareil au plus profond des océans, recélant probablement des merveilles toutes plus fascinantes les unes que les autres. Tous les superlatifs semblaient fades pour la décrire, tant le maëlestrom d'émotions qui affluaient en Laureline était puissant.

Elle fit une respectueuse révérence, un peu maladroite tant elle était touchée par tant de grâce, et lui répondit:

"Tout l'honneur est pour moi, Milady. Je suis Laureline Malatesta, Comtesse de Rimini. Pour vous servir, Milady."

Elle lui adressa un faible sourire, et resta à la dévisager, estomaquée de tant de beauté synthétisées en une seule créature.
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L.Esphérina d'Angoulême
Sombre Lady Orgueilleuse
L.Esphérina d'Angoulême



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Âge de jeu: L'âge d'une Lady ne se demande jamais...
Orientation sexuelle + Uke ou Seme: Hétérosexuelle + Seme
Situation sentimentale: Celà va et vient...

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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeVen 30 Jan - 19:53

I wanna hold you high
And steal your pain away...


Elle s’éveilla brusquement, s’éclipsant avec une rapidité foudroyante de ce rêve si beau, si flou et froissa au passage les plumes du sommeil, qui caressent encore la peau lorsque les yeux s’ouvrent péniblement pour y découvrir progressivement la vie. Son passage du monde des rêves à celui du vrai monde se fit avec une brusquerie déconcertante. Elle voulait cependant y retourner. Ses lèvres... Ses paroles, son souffle contre sa gorge. Tout lui avait semblé...si vrai... Mais ce n'était qu'un rêve niais, propre à ses fraguement de souvenirs douloureux. Ce goût amère dans sa bouche... Ce goût de revenir mal interprété. Ce goût d'adrénaline qui faisait battre son coeur avec la folie d'un cheval au galop...

Elle se redressa légèrement et écarta les rideaux de velours de la fenêtre qui se trouvait au dessus de son lit. Le jour commençait à tomber et le soleil se noyait dans son sang qui se figeait. Le rouge écarlate du ciel se mélait aux lueurs dorés du soleil agonisant.

Elle se rallongea et ferma les yeux Son front diaphane luisait légèrement et quelques gouttes de sueurs y perlaient. Elle qui ne transpirait d'ordinaire jamais avait des perles de ce liquide impropre sur son visage... Sa belle bouche emprise de volupté cruelle se serra avec fièvre. Fièvre virulente. Elle rouvrit ses prunelles or givré et se leva avec une lenteur exagérée. Ses pas vers sa salle de bain étaient d’une faiblesse et d’une lenteur aussi gracieuse que la danse tourbillonnante d’une frêle déesse. De ses doigts délicats, elle défit soigneusement les lacets de sa robe de nuit avant de la laisser tomber sur son corps svelte et d’une blancheur laiteuse. La robe glissa le long de son corps délicieux, comme une caresse de soie avant de se poser sur le sol avec légèreté.

La déesse entra doucement dans son bain d’eau tiède. Ses longs cheveux noirs comme la nuit se noyèrent doucement dans la limpidité de la baignoire, transformant ses douces boucles en une longue rivière sombre, souple et veloutée. Elle se savonna en soupirant, avec toute la sensualité d’une nymphe. Une nymphe bien cruelle dans ce cas. Et tellement froide. Cette sensualité glaciale, attirante et effrayante à la fois, comme un baiser de glace brûlante fascinait tellement. Cette douce colère froide et calme, ce sourire ironique et séducteur, ces yeux tellement mystérieux, et son port de tête tellement orgueilleux. Elle, dans toute la splendeur de son être.
Elle se rinça lentement puis sortit de la baignoire avec délicatesse avant d’envelopper son corps sublime d’un peignoir de coton. Elle se sécha avant de s’habiller de l’une de ses somptueuses robes qui n’avaient aucune prétention, au tissu si attrayant, d’une coupe si simple, dénudant ses épaules et son cou, serrant délicatement sa taille et sans froufrou ni ruban. Elle s’assit sur le rebord de son siège de velours et se regarda dans la glace. Elle observa avec son éternel sourire moqueur et aguichant, ses joues de marbre. Elle peignait doucement et avec simplicité sa magnifique chevelure d’ébène avant de la libérer, laissant ses boucles légères caresser ses épaules diaphanes avant de venir frôler le bas de son dos. Si doux. Sa main fine se porta à son front, couvrant brusquement l’eau verte de ses yeux. Sa tête charmante s’enfoui doucement dans ses bras d’albâtre. Léger soupir de lassitude. Petit son d’exaspération. Elle n'en pouvait plus. Elle Esphé, noctuelle reine, douce gitane des plaisirs n'en pouvait plus... Esphérina l'Orgueilleuse...Esphé la joueuse...

La jeune femme releva la tête et observa le décor aux alentours. Ses appartements étaient d’une luxure simple et raffinée. Ils lui ressemblaient presque. Le même parfum insolent et désirable qui enveloppait sa peau d’ivoire, envahissait l’atmosphère du havre de paix de la Sang-pure. Elle plongea à nouveau son regard vert dans la glace, observant avec un certain air de platitude ses traits nobles et délicats, ses cheveux soyeux et sauvages, ses yeux aux iris d’un vert profond, parmesées d’éclats dorés et ses pupilles éclatantes, d’un noir assassin. Elle regardait, presque avec ironie, les longs cils sombres qui ornait ces yeux magnifiques et les sourcils fins et bien dessinés qui se haussaient à chaque moue de désapointement. Sa bouche, rose et charnue s’entrouvrit légèrement et s’étira en un sourire cynique, dévoilant ses dents éclatantes et ses deux petites canines aiguisées. Sourire factice…

Elle se leva brusquement et s’allongea avec grâce sur son somptueux lit à baldaquin, comme une comédienne répétant une grande pièce de tragédie. Douceur, exaspération. Tout se mélangeait dans la tête d’Esphérina. Ses yeux se fermèrent un moment, son esprit s’apaisait doucement, laissant place à une délicieuse mélancolie. Les images des plaines verdoyantes et humides de sa douce Angleterre défilèrent doucereusement en son être. Puis les montagnes, les vallées escarpées et les maisons colorées des mystérieuses terres d’Angoulême virent replacer celles de son pays. Les forêts verdoyantes, les campements animés des gitans, tout cela était magique. Angoulême était une province féerique. Mais elle préférait de loin les embruns des falaises d’Angleterre et le temps brumeux d’Ecosse. Malheureusement, c’était à Angoulême où elle règnerait… Plus tard…Pas maintenant. Elle n’avait nulle envie de diriger quoi que se soit. Du moins, pas en ce moment, en l’état de profonde lassitude et nostalgie dans lequel elle se trouvait…

Elle était là, allongée au milieu de ses draps de satin, telle une gitane souveraine, telle une fleur rare au parfum lourd d’orgueil et de cynisme. Mais l’aura qu’elle dégageait en ce moment était d’une douceur délectable. Le mélange de mépris, d’insolence, de douceur et de sensualité formait un bouquet de sensations grandioses. Puis la brève rêverie se stoppa. Esphérina ouvrit les yeux. Ses longs cheveux épars sur l’oreiller frôlaient ses pommettes hautes, la chatouillant légèrement.

Elle se releva. Sa longue robe flottait avec une élégance incontestable autour de son corps souple et gracieux.
Elle devait cesser de flâner dans ce nuage étouffant de douleurs mordorées. L’illustre maître de la maison, Lord Shiki Krory l’avait convoquée pour aller donner une leçon à une jeune hunter à peine sortie de l’enfance et naïve comme une candide fillette.

*Enfin un peu de divertissement qui sera susceptible de me tirer de cette torpeur plate et insupportable. Les plaisirs de la vie ne m’amusent plus...pour le moment.*
Murmura doucement la jeune vampire.

Elle sortit de sa chambre et longea les longs couloirs sombres pour se rendre au bureau du maître. Elle poussa la lourde porte en bois et entra. Un discret sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres de nymphe. Elle détailla l’humaine de haut en bas. Elle ferait…un excellent jouet….

Esphérina s’aperçut de la présence de la belle Lady Diao et du Lord Krory. Elle esquissa une légère révérence et entonna de sa voix grave, veloutée comme les caresses du vent :

*Je vous souhaite le bonjour, Mylord. Et c’est un plaisir de vous voir ici, Lady Diao.*


Elle ponctua ses paroles par un sourire délicieux et courtois, ouis elle se tourna vers l’humaine qui, jugeait-elle avait un air d’une candeur déplorable, presque attendrissante.

*Bonjour, mademoiselle, permettez moi de me présenter. Je suis Lady Esphérina, des terres d’Angoulêmes. C’est un plaisir pour moi de vous accueillir comme il se doit.*


Esphérina se posa aux côtés de Lady Diao, une flamme de cruauté intense allumée en elle et une lueur d’amusement dans les yeux, qu'on ne lui avait pas vu depuis longtemps. Depuis peut-être trop longtemps. Sa sublime enveloppe extérieure ne laissait pourtant rien paraître, elle affichait toujours, involontairement peut être son abituel air serein et séducteur qui donnait un soupçon de douceur à a beauté glacée de son visage.
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Laureline Malatesta
Hunter Soumise
Laureline Malatesta



Pièce d'identité
Âge de jeu: 23 ans
Orientation sexuelle + Uke ou Seme: Bissexuelle Seme, forte préférence lesbienne Seme, et parfois sursauts Uke
Situation sentimentale: Hautaine pour cacher son sentiment d'aller vers l'inconnu

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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeMer 4 Fév - 17:56

Laureline ne pouvait dégager ses yeux de la Lady, si pure, si parfaite, à la beauté surnaturelle. Elle sentait son esprit s'embrumer, ses idées devenir floues. Jamais elle n'avait pu imaginer tant de grâce, de splendeur et de beauté dans un seul corps. La Lady semblait un peu plus fine, que la moyenne, lui donnant un aspet élancé, tel un monument érigé en l'honneur de la beauté. Laureline ne pouvait s'empécher de la regarder avec insistance, allant à l'encontre même des règles de savoir-vivre, mais le spectacle ne pouvait être ignoré. Elle tentait de deviner les jambes sous la robe, la courbe intensément subtile des hanches, remontant les yeux lentement sur la gorge, redescendant le regard lentement, ne pouvant détacher son regard de la chair. Elle se tira difficilement de sa contemplation en entendant une seconde voix.

"Je vous souhaite le bonjour, Mylord. Et c’est un plaisir de vous voir ici, Lady Diao."

Elle détourna son regard lentement, poussant un léger soupir de dépit, et s'appréta à adresser son regard le plus méprisant à la nouvelle venue, qui venait d'abréger brutalement sa rêverie. Elle haussa mollement un sourcil pour poser ses yeux sur la fossoyeur de son rêve... et en eut le souffle coupé, paralysée par la surenchère de splendeur, de grâce et de charme.

"Bonjour, mademoiselle, permettez moi de me présenter. Je suis Lady Esphérina, des terres d’Angoulêmes. C’est un plaisir pour moi de vous accueillir comme il se doit."

Elle resta à la regarder pendant une poignée de secondes, les yeux écarquillés, bouche bée, dans une attitude de stupéfaction un peu ridicule. La nouvelle venue, Esphérina, semblait avoir été taillée dans un bloc de marbre par le plus talentueux des sculpteurs avant que la vie lui soit donnée. Si son corps eut été une partition, la musique aurait sans aucun doute été sublime, impossible même à jouer de la main d'un être humain. Laureline ne pouvait absolument déterminer la plus belle des deux. Si différentes, et pourtant si harmonieuses...

Laureline se racla la gorge, cherchant à s'éclaircir ses idées, puis fit une respectueuse révérence.

"Milady, c'est un immense honneur de vous connaître. Je suis la comtesse Laureline Malatesta de Rimini, chasseur de vampires de ma profession, à vôtre service."

Elle se releva, regardant les deux Lady, et tenta de les analyser en bonne chasseur de vampires.

*Les vampires s'attaquent de préférence aux femmes les plus belles... et celles-ci sont indéniablement les plus belles. Quelle horreur... sans moi, elles étaient condamnées à mort.*

Laureline leur sourit, essayant de reprendre ses esprits, et leur expliqua brièvement la situation:

"Savez-vous que vous êtes de loin les filles les plus magnifiques que j'aie rencontré? L'inconvénient, c'est que face au vampire, vous êtes aussi les plus vulnérables... Si j'étais un vampire, il y aurait déjà bien longtemps que je vous aurai... heu... enfin, je veux dire que le vampire vous... Pas moi, bien sur, ce... ce n'est pas que vous n'êtes pas mon genre de fille... Non! je ne voulais pas dire ça! Je... disais qu'un vampire vous aurait déjà pris, heu, enfin, il vous aurait déjà sucé... enfin,je veux dire... mordu, oui, mordu, c'est ça."

Laureline rougit de plus belle, confuse de s'être mélangée à ce point, ses lapsus révélant ses pensées les plus honteuses à l'égard des deux sublimes femmes en face d'elle. Elle se sentait assaillie d'images toutes plus torrides les unes que les autres, mais celle qui la terrifiait et la fascinait le plus était celle des deux Ladies embrassant sa poitrine... des baisers qui laissaient une marque en forme de deux petits trous sanglants...
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Lord Shiki Krory
Maître du Château / Premier cadet de Ashura
Lord Shiki Krory



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Âge de jeu: 1500 ans.
Orientation sexuelle + Uke ou Seme: Bisexuel + Seme.
Situation sentimentale: Inutile et ennuyeuse.

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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeMer 4 Fév - 20:23

Cette Laureline était tout simplement divertissante. Elle était même hilarente, tant de naiveté dans un si petit corps, c'en était presque mignon. Les Lady se succédèrent et la lord se ravi à voir qu'après sa révérance elle soit encore plus troublée par les deux succubes qui venaient de prendre place. Shiki considérait que sa présence en ses lieux n'était plus utile, il la laisserait en patûre à ses deux charmente camarades qui se régaleraient de son corps et de son sang. Mais Shiki devait partir en bonne et dû forme, bien que l'envie de la laisser en plan sans rien dire le titillait. Il était un tant soit peu impoli mais il ne voulait plus rester en ces lieux, ils serait prit d'une crise de fou rire qui le déshonorerait. très peu pour lui.

Lady Diao entra la première. Il semblerait que l'odeur que Laureline trainait l'insupportait. Il souriat à la pensé qu'elle se chargerait certainement et personnellement de lui donner une toute nouvelle odeur. Non, les vampires ne sont pas victime de cette eau....elle pu simplement pour ceux qui ne l'apprécie pas. Shiki, lui, appréciait. Du moins, elle ne le dérangeait pas. Diao s'inclina respectueusement, lui, il fit un mouvement de la tête, en tant que réponse. Il s'amusa à voir combien elle fabulait le regard de Laureline qui bavait à sa vue. Quel délice que de voir Laureline déjà soumise à la présence de la Lady. Il était d'autant plus pressé de voir la réaction de Laureline alors qu'il sentait l'aura imposante de la propriétaire des terres d'Angoulême approcher avec lassitude et lenteur. Cette dernière dégna se montrer en poussa la lourde porte de chêne. Esphérina, la douce Esphérina fit son entrée en saluant humblement son hôte. De même que pour Diao, il fit un geste de la tête, poliement. Il se reteint de s'esclafer en constatant que Laureline se mettait presque à mouiller en voyant l'imposante Lady. c'était peut-être trop pour une fille comme elle. Elle était lesbienne, sans aucun doute. Sonr egard en disait long, un humain ne pouvait pas cacher et son regard et ses sentiments. L'excitation qu'elle ressentait parvenait au maître des lieux comme elle devait aussi parvenir aux deux Ladies. Quel domage qu'un Lord n'ait décidé de venir. Il se serait plu à voir quelle était la réaction d'une femme lesbienne lorsqu'elle se fait pénétrer. Quoi? Shiki? Oh non, n'y pensez même pas. Il ne dégnerait faire plus qu'un baiser sur la main, il n'estimait pas avoir besoin d'aller jusque là juste pour une humaine qui allait sans doute être souillée puis jeté dans les cage des esclaves. Il navait pas du tout envie de s'amuser de toute manière, sauf en regardant. Il n'était pas sensible aux cris et à la vision de l'acte. Après tout, il est le plus puissant vampire. Que dirait-on s'il était faible par rapport à un acte aussi salle et impure que l'acte sexuel? Voyont, nous parlons de Shiki Krory, pas de n'importe qui.

Pour la seconde fois, la comtesse se présenta. C'était amusant d'entendre sa présentation, elle ressemblait bien à une noble, mais elle n'en avait pas la carrure, pas la prestance ni même la jugeote. Il parlait en tant que vampire bien évidemment. Les humains pensaient peut-être qu'elle était noble, mais alors cela veut dire que les humains sont tous naifs et idiots? Il aimait à croire que ce n'était pas le cas. Du moins il savait que les humains sont des êtres intéressant. Il se réinstalla sur son siège et écouta la jeune Malatesta déblatérer ses arguments. Il écouta avec attention et délice les lapsus de la jeune femme qui devait sans doute s'exciter toute seule. Il sentait qu'elle était innocente, caractèriellement parlant bien sûr. Autant de lapsus dans une seule tirade, elle était à coup sûr vierge, surtout en sachant qu'elle sortait d'un couvan. Pauvre jeune fille, elle avait gâché sa jeunesse et un vampire sait combien la vie d'un humain est courte, d'où la pitié qu'il ressentait. Elle vieillira vite et n'aura pas connu les plus beaux plaisirs de la vie. Quel généreux Lord faisait-il. Il allait lui apprendre l'unique plaisir qui réunit humains et vampires. Il ne ferait rien, mais il jouerait. Les Ladies allaient sans dotue être ravies de faire le boulot qui devait être fait. Ils allaient s'amuser. D'un côté il était plutôt content que Laureline soit venue ici. Cela lui permettait de donner un divertissement, une attraction à deux de ses invitées qui sans doutes en seraient ravies. Elles étaient invitées mais aussi amies, alors cela n'était que bénéfique.

Shiki écarquilla les yeux en analysant tout le stress et la jubilation que Laureline ressentait. Elle était rouge et sa température montait. Laureline avait la cervelle en ébulission et sans doute était-elle envahit d'idées obscènes. Shiki décida de se lever. C'était trop long à son gout, il s'ennuyait. Il voulait jouer. Il retourna près de Laureline et lui prit la main. Il l'emmena un peu plus loin dans son bureau et sa plaça exprès devant un grand miroir entouré d'or et de diamant. Il décida de s'approcher de son oreille et lui dit, comme s'il était complice:

"Vous saviez? J'ai moi-même beaucoup de connaissances sur les vampires. Et malheureusement, je dois vous dire que toute les vôtres sont erronées. Les humains ne savent plus quoi inventer..."

Il avait fait exprès d'utiliser le terme "humain". Il laissa la jeune femme là, il lâcha sa main et alla derrière elle, toujours à murmurer, chauffant son cou du souffle brûlant de sa bouche:

"S'il y a une chose vrai que vous devez apprendre, c'est qu'on ne peut deviner qui est un vampire. Par contre, "nous" nous pouvons savoir qui l'est, et qui....ne l'est pas"

Il lui faiasit bien entendu comprendre la chose. Mais préférant éviter qu'elle ne réagisse trop brusquement, il agit vite. D'un mouvement vif il coupa les lassets de sa robe, ce qui libéra sa poitrine, de façon à dégager sa respiration, sans pour autant la dénuder, et empoigna ses poignets alors qu'il était toujours dans son dos. Il ne savait pour le moment pas quelles étaient les émotions de la jeune femme, mais il ne tarderait pas à le savoir. En face du miroire il lui fit un sourire et fit 'pousser' ses crocs.

"La seule manière d'en être sûr, malgré tout, reste encore que le vampire vous les montre."

Il jeta un regard dans le miroir, vers les deux Ladies. Il leur faisait comprendre de ne pas dévoiler leur identité dans l'immédiat. Il voulait voir quelle serait la réaction de Laureline en 'comprenant' que le vampire dont elle parlait n'était autre que le maître des lieux. sans doute s'inquièterait-elle pour les deux Ladies. Shiki attendait. Il voulait que les deux jeunes vampires se prêtent à ce jeu, sans pour autant laisser durer le suspens trop longtemps, ce serait ridicule car même en étant naïve, si les deux femmes ne s'enfuient pas, elle saurait qu'elles étaient également des ennemies de sa race. Shiki leva les bras de la femme, en serrant fortement ses poignets dans ses mains pour qu'elle n'ait aucune chance de partir de son emprise, quitte à ce qu'elle ait les os brisés et attendait que ses amies réagissent.
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Laureline Malatesta
Hunter Soumise
Laureline Malatesta



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Situation sentimentale: Hautaine pour cacher son sentiment d'aller vers l'inconnu

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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeJeu 5 Fév - 17:57

Laureline suivit le Lord lorsqu'il l'amena devant le miroir. De sa position, elle pouvait voir à la fois le Lord et les deux Ladies. Elle rougit, chassant l'idée de se retrouver avec les trois habitants dans des positions... indécentes. Non pas qu'elle ne le désirait pas, mais plutôt qu'elle cherchait à se focaliser sur sa mission. Elle aimait cependant le contact de la main du Lord dans la sienne, une main douce, assurément noble. Elle sourit en l'entendant dire qu'il en savait plus qu'elle sur les vampires, et son jeu semblait plus proche de la séduction qu'autre chose. Oui, il tentait de la séduire, jouant sensuellement le rôle d'un vampire. Elle lui sourit tendrement, sentant son souffle dans son cou. Un baiser n'allait probablement pas tarder. Probablement lui mordrait-il doucement le cou, mimant le vampire assoiffé... Elle ferma ses yeux, gémissant faiblement:

"Bois-moi... Vampire de mes désirs..."

Elle rouvrit prestement ses yeux, sentant sa robe se détendre d'un coup. Il venait de trancher les lacets de sa robe! Il semblait brûlant de désir... Il lui prit ses poignets dans le dos, comme pour chercher à la soumettre. Elle murmura:

"Pensez-vous que les deux Ladies pourraient se joindre à nous? ce serait tellement plus..."

Laureline s'arrêta, pétrifiée de stupeur. Le Lord venait de lui adresser un sourire... révélant deux longues canines acérées... Le vampire lui révélait son identité. Elle esquissa un léger sourire. Ce n'était qu'un vampire de bas étage, le genre d'animal encore plus stupide que dans les livres qu'elle avait lu... Premièrement, un Vampire ne révèle jamais son identité. Deuxièmement, il devait être particulièrement stupide ou efféminé pour s'être maquillé intégralement. En effet, les vampires sont invisibles dans les miroirs, donc celui-ci s'était forcément maquillé intégralement pour pouvoir se rendre visible dans le miroir. Et, preuve suprême de sa stupidité absolue, ainsi que de son manque de discernement, il s'était attaqué à elle, Laureline, alors que les deux Ladies étaient de loin bien plus belles qu'elle. Pitoyable...

Elle le sentit brusquement lever ses bras, serrant fortement ses poignets. Il avait beau être stupide, ce vampire avait tout de même une force surhumaine... Ses poignets lui faisaient atrocement mal, comme si il cherchait à les lui broyer. Elle jeta un regard sur les deux ladies, qui, probablement pétrifiée par la peur, n'avaient pas bougé... à moins que le Vampire les aie maintenues sous son emprise. Peu lui importait, elles allaient pouvoir lui rendre service. Ce vampire allait avoir une mort atrocement lente et douloureuse... Laureline savait que le Vampire devait à présent avoir l'esprit embrumé par l'eau bénite avec laquelle elle se parfumait. Elle joua sur ce détail pour l'influencer, et lui faire lâcher prise. Non, elle n'allait pas le poignarder... pas encore... Il lui fallait mourir, non par surprise, mais par le fait que l'intelligence de Laureline était bien plus développée que ce méprisable vampire.

"Lord Krory... Vous semblez bien pressé... Ne devrions-nous pas régler ceci comme des gens civilisés? Vous m'aviez proposé à boire, et je n'ai toujours pas eu mon Whisky... où en est donc votre sens de l'hospitalité?"

Laureline espéra que le Vampire serait prompt à obéir... en effet, sa robe commençait à se déserrer un peu trop dangereusement, et elle ne voulait pas risquer de perdre ses armes bien soigneusement cachées... Elle adressa un regard implorant aux deux Ladies, cherchant à leur dire de demander aussi à boire au Vampire. Il dût s'en rendre compte, car ses pieds décollèrent très légèrement du sol. Sans montrer aucune trace d'effort, il venait de la soulever! Elle sentit quelques gousses d'ail tomber de son corset au sol, et sourit. Le vampire venait de la faire redescendre très légèrement, et elle en profita pour écraser une gousse avec son pied. L'odeur allait se répandre, et le vampire allait rapidement être obligé de la reposer au sol... de gré ou de force...
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Lady Diao Hildegard
~♥~ Casse-croûte de Shiki! ~♥~
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MessageSujet: Re: Ouverture de la chasse... à qui?   Ouverture de la chasse... à qui? Icon_minitimeJeu 5 Fév - 20:46

Cette journée serait différente, en voyant l’humaine elle le savait, et de toute façon, Diao en avait décidé ainsi, capricieuse et obstinée, il n’y avait aucune chance que les choses ne se passent pas comme elle l’avait prévu. Alors comme cela, pour l’humaine, de voir une Lady –et peut-être elle en particulier, qui sait ?- était un honneur ? Pauvre petite, si seulement elle savait qui était Diao et surtout pourquoi elle était là. On ne pouvait pas dire que la vampire se moquait éperdument de la venue de la hunter, non, puisqu’elle lui apportait, de par sa venue, une occupation éphémère, mais une occupation malgré tout. Après tout, si elle n’avait pas été conviée à l’accueillir, les choses n’auraient pas changé, la venue d’une humaine aurait été annoncée et Diao n’aurait rien fait, elle aurait absorbé vulgairement la nouvelle et l’aurait tout de suite après détruite sans prendre le temps de l’analyser, inutile de conserver des informations peu ou totalement inutiles. La vampire se demandait déjà ce qu’elle pourrait faire de l’humaine, qui d’ailleurs, la dévisageait un peu trop à son goût, mais depuis longtemps, la jeune femme avait appris qu’il ne fallait pas trop en demander aux humains. Politesse ou tentation, la Lady se risqua à croiser son regard, posant ses yeux dans ceux de l’humaine... Certes, par définition, les humains étaient inférieurs en tout aux vampires, ceci devait, malheureusement pour eux, être inscrit dans leurs gènes, et de ce fait, humaines et humains étaient moins beaux que Lords et Ladies… Peut-être était-ce simplement dû à leur teint beaucoup plus pâle, d’un blanc d’albâtre et d’une pureté incomparable, ou peut-être était-ce plutôt leur regard, aussi clair qu’une eau cristalline et pourtant empreint à cacher de nombreuses choses. Finalement, ces différentes choses mêlées rendaient forcément les vampires supérieurs aux humains, leur beauté, leur charisme -chose qui semble naturelle et innée pour eux-, et l’aura presque magique qui se dégage de chacun d’entre eux. Elle diverge à chaque vampire, mais garde une parcelle de mystère, un mystère inexorablement charmeur et envoûtant, mais sûrement tout aussi dangereux. Après tout c’est bien connu, les belles roses ont toutes des épines. Tout cela pour qu’enfin, Diao se rende compte d’une chose, qu’elle acceptait de reconnaître sans trop de problèmes : l’humaine avait des yeux magnifiques… Plus beaux encore que ceux de la vampire, leur exact opposé pour être un peu plus clair, et ils avaient eu le malheur de croiser le regard de Diao… Peut-être devrait-elle les lui arracher pour ne pas qu’elle lui fasse trop de concurrence, ou peut-être aurait-elle la gentillesse de les lui laisser en se confortant avec le reste, reste que l’humaine n’a pas…
La vampire ferma les yeux doucement, les rouvrant sur une table à ses côtés, elle ne devait plus la regarder, elle ne devait plus les croiser sans quoi une sorte de jalousie grandirait en elle. Jalouse ? D’une humaine ? Ah ! Pauvre Diao, faible à ce point. Heureusement, elle fut sauvée de cet instant de faiblesse par la venue d’une autre Lady, Lady qu’elle connaissait bien, d’ailleurs. A son arrivée, et après qu’elle l’ait eu salué, la vampire s’inclina à son tour, penchant doucement la tête vers l’avant en la gratifiant d’un sourire. Diao était ravie de la voir également, pour une autre raison sans doute ; encore une fois, peut-être est-ce par pur hasard, ou peut-être parce que personne ne veut avoir à faire à elle lorsqu’elle est en plein caprice, toujours est-il qu’une fois encore, le vent changeait légèrement de direction, emboîtant le pas de Diao. Lady Esphérina, mystérieuse, secrète, envoûtante… Mais également impatiente à en juger par la lueur qui rayonnait dans ses yeux. Et c’était là, la chance de la Lady, finalement, elle ne jouerait pas tout de suite la méchante, elle laisserait d’abord faire la Milady à ses côtés, se rangeant en quelque sorte et pendant un court instant –mais tout ceci dépendrait de la hunter- du côté de l’humaine, pour finalement, arborer un grand sourire en dévoilant ses canines. Charmant scénario, mais son entrée en scène devait attendre encore un peu, disons le deuxième acte, pour le moment, Diao observait, elle regardait les personnes évoluer sans dire mot, et se contentait d’attendre. Certes, la demoiselle n’a sûrement que très peu de qualités, mais elle en a au moins une, c’est la patience, et celle-ci peut être à double tranchant : elle lui permet de mieux apprécier ses moments de jeux, mais d’un autre côté, elle lui vaut un ennui plus qu’extrême en temps normal puisqu’elle attend toujours un peu plus, encore un peu, afin de ne rien rater. La plupart du temps, c’est inefficace, mais jamais cette patience ne cède, comme si elle se ressourçait pendant le sommeil, pour le moins court, de la vampire pour être de nouveau à toute épreuve le lendemain. A moins que cette patience puise son énergie dans les moments d’amusement de Diao, oui ils sont rares, mais elle s’arrange le plus possible pour qu’ils soient également intenses et dignes d’être marqués dans sa mémoire, car peu de choses y restent, il faut l’avouer. Des informations anodines ne restent qu’un court instant, à peine le temps de redire la phrase qu’elles sont déjà loin de son esprit, mais tout ce qui peut l’intéresser demeure et demeurera aussi longtemps qu’elle restera en vie. Des choses qui parviennent à attirer son attention suffisamment pour qu’elle s’y attache, des choses tels que l’art, le dessin, la peinture, la musique ou la lecture, Diao ne sait pourquoi elle s’attache à ce genre de choses simples. Peut-être parce que toutes, autant qu’elles sont, dégagent une émotion qui leur est propre, des émotions que la vampire peut alors s’imaginer, mais qu’elle ne peut connaître. Elle peut les concevoir, mais en aucun cas les ressentir, d’ailleurs, elle ne parvient même pas à en comprendre certaines. L’amour est le plus flagrant exemple, elle le conçoit, après tout il existe, mais elle ne peut le ressentir, ni le comprendre, notre Lady a du mal à s’imaginer comment on peut perdre autant de temps à rester lié à un seul être et ressentir un désir tel que toute envie d’aller voir ailleurs se trouve immédiatement détruite, à peine est-elle imaginable... Ou peut-être fait-elle simplement un mélange entre amour et fidélité… Pour autant, lorsqu’on est vampire, on peut se permettre de perdre du temps… Mais lorsqu’on est humain, la chose est différente, non ? Une autre chose attirait plus ou moins Diao, mais cela dépendait des sujets, c’était la complexité –ou non- de certains esprits humains. Parfois, certains mériteraient d’être vampires, mais il ne suffit pas de le mériter, dommage pour eux. D’un autre côté, le monde serait encore plus ennuyeux s’il n’y avait pas d’humains, seuls divertissements pour les vampires… C’est peut-être pour cela qu’elle s’ennuie entre ces murs glacés et vides de toute nouveauté. Les siècles se ressentent simplement en regardant les pierres, les pièces, les jardins, cette prison, mais c’est tout. C’était peut-être ceci qu’elle ressentait en fin de compte, lorsqu’elle regardait à l’extérieur, cette étrange sensation qu’elle qualifie de liberté sans véritablement savoir ce que c’est, finalement, ce n’est peut-être qu’un besoin de renouveau. Un nouveau sujet de méditation pour les jours à venir, mais revenons-en au problème actuel, si on peut appeler cette pauvre petite chose un problème.
Que pourrait-elle bien lui faire ? Diao masqua son sourire un instant, attardant son regard sur les détails de la pièce, elle n’y était jamais entrée, alors autant en profiter, même si son attention était ailleurs, elle regardait sans voir, ses yeux se posaient sur les murs, mais son esprit était bien loin. Pas si loin que ça, en fait, il était juste à côté, sur un être précis. Un peu comme un colon dans une tribu indigène, l’humaine attirait son attention, comme si Diao n’avait jamais vu d’humains, comme si on lui présentait cette sorte de jouet pour la première fois. D’une certaine façon, c’était ce qui se produisait à chaque fois qu’elle rencontrait un humain avec qui elle devait jouer. Elle s’efforçait de lui trouver une qualité ou un détail qui se devait de titiller Diao quoi qu’elle fasse ou quoiqu’elle tente de faire pour oublier, pour ne plus le voir. Pour la Comtesse qui lui faisait face, c’était ses yeux. Deux perles foudroyantes que Diao haïssait autant qu’elle admirait, sans jamais savoir pourquoi, elle ne pouvait jamais ressentir un seul sentiment ou une seule émotion face à quelqu’un. Les choses seraient sûrement, comme toujours, trop simples si c'était le cas. Elle se devait d’ajouter une touche de complexité, quand bien même elle ne connaît pas la personne qui lui fait face. D’un autre côté, heureusement, puisqu’elle se moque éperdument de la vie des autres, son propre ennui lui suffit, pas la peine d’entendre en plus celui des autres. Ou le contraire, son ennui lui suffit, sa rage et sa rancœur sont assez fortes, alors pas la peine de les accentuer un peu plus en la narguant sous prétexte que les autres ne s’ennuient pas, eux. Fort heureusement pour la Lady, la voix de la Comtesse la sortit de sa rêverie et de ses sombres songes pour la ramener un peu plus à la réalité. Elle s’efforça de ne pas rire, chose qui fut plus que difficile, tout particulièrement lorsque l’humaine rétorqua "... Face au vampire, vous êtes aussi les plus vulnérables", qu’était-elle censé faire à ce moment-là, excepté rire ? Diao jeta rapidement un coup d’œil à la Lady à ses côtés en redressant l’écharpe devant ses lèvres, cachant un grand sourire même s’il se lisait dans ses yeux, après tout, c’est tout ce qu’elle pouvait faire pour le moment. Heureusement pour la vampire, et ce devait sûrement être son jour de chance, les lapsus plus ou moins déplacés de l’humaine, furent un excellent prétexte à rire, une sorte d’exutoire lui permettant de jouer un peu mieux la comédie. Une nouvelle fois, la vampire rabaissa son écharpe, c’était… Nerveux chez elle, surtout lorsqu’elle se trouvait face à un nouveau jouet, elle devait s’occuper pour ne pas faillir, on pouvait interpréter cela comme de la timidité, de la nervosité, ou bien de l’excitation… Une fois son fou rire passé, et ayant de ce fait retrouvé ses esprits, la jeune femme parvint à se calmer miraculeusement bien, peut-être était-ce le sentiment de jeu qui la poussait à se donner tant de mal, ou bien son infini égoïsme, après tout, elle ne faisait ceci que pour elle, pour son propre plaisir, ce qui expliquait peut-être également pourquoi elle s’y appliquait tant. La Lady fut de nouveau sortie de sa rêverie, mais par le mouvement du Lord cette fois-ci, le vampire s’approchait gracieusement de l’humaine, la guidant jusqu’à un miroir… Bien sûr, il avait toutes les priorités, et c’était bien dommage, mais après tout, cela n’avait que peu d’importance, selon les dires de l’humaine, elle avait une préférence plus poussée pour les femmes que pour les hommes, peut-être que les Ladies avaient un avantage sur le Lord.
Diao était extrêmement attentive aux gestes de Lord Shiki, peut-être essayait-elle de deviner ce qu’il comptait faire, il voulait jouer, c’était certain, cela se lisait dans ses yeux, dans son allure, peut-être même dans son aura, tout simplement. Pour autant, la vampire n’aurait pas été jusqu’à imaginer qu’il ferait si fort, pauvre petite humaine… Sans défenses et aveuglément courageuse, ce n’était peut-être même plus du courage à ce stade, simplement de la folie, à moins qu’elle n’essaie de faire bonne figure devant les deux Ladies. Qu’importe, ce n’était pas le problème de Diao, elle devait se contenter de jouer la comédie, et ses réactions face à la situation s’y prêtaient parfaitement, par exemple, lorsqu’elle vit les crocs de Lord Shiki se montrer, elle fut surprise, plutôt parce qu’elle ne pensait pas qu’il jouerait lui-même le "méchant", et non pas parce qu’elle "voyait un vampire pour la première fois", mais peu importe la raison, l’humaine ignorait tout cela. La vampire fit un pas en arrière, se heurtant à une petite table en fixant le Lord et la Comtesse, les yeux grands ouverts sur la scène qui s’offrait à elle, ses mains tremblantes vinrent difficilement cacher ses lèvres, tant elle était terrorisée –enfin, elle était censée l’être- par le vampire face à elle. Paralysée par la peur, oui, c’est ce qui devait se dégager d’elle en ce moment, mais c’était loin d’être facile. Une de ses deux mains vint se poser sur la petite table derrière elle, se refermant nerveusement sur le bois du meuble en prenant garde de ne pas l’abîmer tout de même. Actuellement, Diao cherchait ce qu’elle pourrait faire par la suite, et en même temps, elle se demandait quelle allait être la réaction de la Lady qui lui tenait compagnie, tout comme celle de cette chère Comtesse...
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